On pourrait comprendre qu'un bédouin analphabète au cœur du désert croie qu’un vieux bourru le surveille depuis les cieux et lui impose inutilement cinq prières journalières, tout en lui interdisant de savourer un bon jambon de Parme. Cependant, qu'un individu occidental éduqué puisse adhérer à de telles inepties au XXIe siècle indique un certain trouble mental. Pire encore, lorsque ces croyances archaïques mènent à la croisade politique, voire la violence, le diagnostic de psychose se confirme.
Nous, citoyens canadiens, sommes disposés à offrir l’opportunité à une jeune famille musulmane de quitter son pays d'origine misogyne, homophobe et liberticide, pour immigrer dans notre beau pays où les possibilités sont infinies. Nous apprécions leur culture riche, leur couscous, leur politesse et la plupart de leurs valeurs. Toutefois, nous nous attendons légitimement à ce qu’ils respectent aussi les coutumes de leur pays d’accueil et s’y intègrent.
La majorité des immigrants musulmans ressentent de la gratitude pour l'accueil chaleureux des Canadiens et apprécient le sentiment de sécurité qu'offre notre pays. Malheureusement, à cause d'un manque de courage politique pour contrôler efficacement l'immigration, le gouvernement fédéral a laissé entrer quelques têtes brulées. Ces islamistes mènent une croisade religieuse dans le but de convertir les mécréants que nous sommes à leurs yeux.
Installer des espaces de prière à l'école ou dans la fonction publique est une aberration intellectuelle. L'école est un lieu d'éducation, pas de prière. La fonction publique est un lieu de travail, pas de prière. En autorisant, voire en encourageant une telle aberration, le gouvernement fédéral soutient les islamistes dans leur mission politique. Comment notre Premier ministre, qui a pourtant eu l’intelligence politique de se faire élire trois fois, peut-il être naïf au point de ne pas voir qu’il est devenu la marionnette de service du lobby islamiste? Est-ce symptomatique d’un déficit de clairvoyance ou bien de transparence?
À l'instar du débat sur la loi 21, la question des espaces de prière dans les écoles québécoises est désormais devant les tribunaux. Ironiquement, les islamistes exploitent nos structures démocratiques pour promouvoir un programme qui, en fin de compte, menace ces mêmes structures. Ces deux affaires aboutiront sans doute devant la Cour suprême. On a souvent critiqué, à juste titre, l'infiltration de la Cour suprême des États-Unis par l'extrême droite. Reste à déterminer si notre propre Cour suprême n'est pas également biaisée, mais cette fois par la gauche, plus particulièrement la nouvelle gauche "woke" qui, paradoxalement, se trouve en phase avec la droite islamiste sur cette question. Nous avons définitivement perdu Frédéric Bastien trop tôt.