Madame
Elkouri,
Descendez
de votre tour d’ivoire, traversez la rue et rendez-vous au Palais de justice de
Montréal. Ne laissez pas vos idéaux féministes vous aveugler pour un instant et
vous verrez qu’il existe bel et bien une justice à deux vitesses au Québec.
En théorie,
le patrimoine familial est divisé moitié-moitié à la suite d’un divorce. En
pratique, il n’en est rien. Notre si cher principe de droit, l’habeas corpus, ne résiste pas à une
accusation de violence conjugale. N’importe quelle femme au Québec peut faire
incarcérer son conjoint en claquant des doigts et ce, sans preuve ni témoin.
Plusieurs
avocats véreux ont compris le système et n’hésite pas à conseiller à leurs
clientes de se parjurer en Cour pour discréditer leur conjoint. Souvent les
accusés sont innocentés mais trop tard car le mal est fait. L’ostracisme
social dont est victime l’agresseur présumé mine sa crédibilité et le force à
négocier son divorce à rabais.
Je suis
passé à la varlope ainsi que tous mes amis le moindrement fortunés. C’est un
phénomène de génération. C’est comme-ci les juges actuels voulaient nous faire
payer les abus des hommes de leur âge.
Faite
consciencieusement votre travail de journaliste et vous découvrirez des
statistiques dérangeantes comme le taux de suicide chez les hommes récemment
divorcés ou encore le taux de violence conjugale chez les couples lesbiens. Vos
idées reçues en prendront un dur coup.
En matière
de justice matrimoniale, les histoires d’horreur pleuvent au Québec. À moi
seul, j’en connais suffisamment pour vous donner la nausée.
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