Tuesday, 27 September 2005

Y a-t-il un journaliste à La Presse ?


Madame Elkouri,

Descendez de votre tour d’ivoire, traversez la rue et rendez-vous au Palais de justice de Montréal. Ne laissez pas vos idéaux féministes vous aveugler pour un instant et vous verrez qu’il existe bel et bien une justice à deux vitesses au Québec.

En théorie, le patrimoine familial est divisé moitié-moitié à la suite d’un divorce. En pratique, il n’en est rien. Notre si cher principe de droit, l’habeas corpus, ne résiste pas à une accusation de violence conjugale. N’importe quelle femme au Québec peut faire incarcérer son conjoint en claquant des doigts et ce, sans preuve ni témoin.

Plusieurs avocats véreux ont compris le système et n’hésite pas à conseiller à leurs clientes de se parjurer en Cour pour discréditer leur conjoint. Souvent les accusés sont innocentés mais trop tard car le mal est fait. L’ostracisme social dont est victime l’agresseur présumé mine sa crédibilité et le force à négocier son divorce à rabais.

Je suis passé à la varlope ainsi que tous mes amis le moindrement fortunés. C’est un phénomène de génération. C’est comme-ci les juges actuels voulaient nous faire payer les abus des hommes de leur âge.

Faite consciencieusement votre travail de journaliste et vous découvrirez des statistiques dérangeantes comme le taux de suicide chez les hommes récemment divorcés ou encore le taux de violence conjugale chez les couples lesbiens. Vos idées reçues en prendront un dur coup.

En matière de justice matrimoniale, les histoires d’horreur pleuvent au Québec. À moi seul, j’en connais suffisamment pour vous donner la nausée.

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