Sunday 24 November 2013

Le niqab : un puissant instrument politique





Selon la propriétaire de la garderie dont la photo des éducatrices voilées a fait le tour des médias sociaux, elle porterait le voile intégral de son plein gré. Alors c’est doublement inquiétant. Le niqab va à l’encontre du gros bon sens élémentaire. En effet, il n’y a rien de pratique à parler avec un morceau de tissus devant la bouche, surtout à des enfants. Le niquab leur transmet un message malsain, en élevant le dogme au-dessus de la raison. Les parents devraient y repenser deux fois avant de confier leurs enfants à des éducatrices ainsi voilées.  À la limite, j’ai plus de respect pour une femme contrainte de porter le voile que celle qui s’affuble ainsi volontairement. Au moins,  la première appelle à la compassion.

Ne jouons pas à l’autruche. Le niqab est tout sauf banal. Il heurte de plein fouet nos valeurs d’égalité et de liberté. Il provoque ici tout autant que le bikini en Arabie Saoudite. Le niquab n’est pas un choix individuel mais un puissant instrument politique. Il est le symptôme avant-coureur d’une gangrène sociale qui s’installe sournoisement. Il nous a fallu la Révolution tranquille au Québec pour se sortir de la grandeur noirceur intellectuelle de la religion catholique. De grâce, ne replongeons pas maintenant dans la grande noirceur islamique. Pour un avant-goût de ce qui s’en vient au Québec, regardez sur YouTube ce qui se passe déjà dans d’autres capitales occidentales et vous en aurez le frisson.

Peut-on croire qu’en 2013 des gens suivent encore les préceptes de Mahomet, un barbu du Moyen-Âge? En réalité, la religion musulmane n’a pas inventé le voile ni la polygamie. Les religions n’inventent jamais rien; elles récupèrent simplement des coutumes humaines. L’asservissement des femmes était la norme à l’époque et au pays de Mahomet. Or il a pris leur défense notamment en exigeant des hommes qu’ils s’assurent désormais d’avoir les moyens financiers avant de marier plusieurs femmes. On pourrait quasiment dire que Mohamed était féministe en son temps. S’il se réveillait aujourd’hui après 1400 ans d’hibernation, il serait le premier à traiter les québécoises voilées de folles, bien avant Denise Filiatreault.

D’aucuns reprocheront à Mahomet d’avoir simulé l’analphabétisme pour faire croire que la main de Dieu avait écrit le Coran et non la sienne. Il ne faut pas trop s’en offusquer. Moïse a fait le même coup quelques siècles auparavant avec ses dix commandements. La formule était efficace à l’époque pour donner du crédit à un leader politique et ainsi diriger un peuple ignare. Obéissez à Dieu (à moi), sinon vous serez punis. Le père Noël qui récompense les enfants sages est une variante moderne de la même formule. La religion infantilise ses adeptes. Toutefois le Québec n’est pas (n’est plus) un peuple de bédouins dans le désert. L’école y est désormais accessible et obligatoire. A-t-on encore besoin d’une religion de nos jours pour comprendre que voler ou tuer est immoral? Le gros bon sens ne suffit pas?

Grâce à l’immigration, les québécois peuvent maintenir leur niveau de vie sans devoir travailler autant que leurs aïeux. L’immigration a donc des bénéfices économiques indéniables mais à quel prix? Le gouvernement devrait revoir ses critères d’immigration et ne plus accepter d’intégristes d’aucune religion. Si Dieu existe, il nous a créé nus. Pourquoi enverrait-il les femmes voilées en enfer? Au Moyen-âge, l’homme moyen pouvait y croire. Avec les connaissances scientifiques actuelles, celui qui y croit encore est un fou furieux et ce n’est certainement pas le genre d’individus que je veux accueillir chez moi.


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