Il y a
toujours eu et il y aura toujours des gens au sein de la population qui
prennent un vilain plaisir à moraliser les autres. Autrefois, ce groupuscule
était personnalisé par les curés. Aujourd’hui, comme la religion catholique bat
de l’aile, les environnementalistes ont pris la relève.
Bien-entendu,
personne n’est contre la vertu. Toutefois, force est d’admettre que le discours
de certains environnementalistes n’est pas toujours fondé scientifiquement. On
l’a vu récemment avec cette idée saugrenue d’abolir les ampoules
incandescentes. Non seulement, l’élimination
après usage des ampoules fluorescentes compactes pose un problème écologique à
cause du mercure qu’elles contiennent mais en plus, les économies énergétiques que ces ampoules
procurent sont très discutables. En effet, l’énergie calorifique générée par
une ampoule incandescente n’est pas moins efficace qu’un calorifère électrique
pour chauffer un appartement. Comme au Canada, nous sommes la plupart du temps
en mode chauffage, la plupart des kilowattheures dépensés en sus par les
ampoules incandescentes sont récupérés au niveau des coûts de chauffage.
L’idée du
maire Tremblay de pénaliser les automobilistes qui « préchauffent »
leur véhicule en hiver n’a guère plus de sens. Un moteur à combustion qui est
sollicité à froid consomme beaucoup plus de carburant et, en plus, génère des
gaz toxiques (NOX et SOX) parce que la réaction chimique
est incomplète. Si notre maire se cherche une bonne idée pour réduire les
émissions de gaz carbonique des automobilistes, je lui suggère d’autoriser les
virages à droite sur feux rouges.
Nos plus
fervents militants environnementalistes s’habillent de linge recyclé et évitent
même d’utiliser des appareils électroménagers. Ce mode de vie ne rappelle-t-il
pas la simplicité volontaire de nos anciens ecclésiastiques? Tous les moyens
sont bons pour nous faire sentir coupables.
La vraie question est de savoir s’ils défendent vraiment la planète ou
s’ils se font simplement plaisir?
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